Blog pour quoi faire

 Sur PSP

Editeur : Playlogic / Koch Media

Prix : 30 euros

Age : à partir de 16 ans



L’histoire.

Un campus américain comme il en existe tant d’autres. Une bande de copains comme il en existe tant d’autres. Des filles mignonnes et dévergondées comme il doit en exister. De garçons costauds fans de sport, de soirées arrosées et de filles mignonnes et dévergondées. D’étranges fleurs noires dont la substance provoque des hallucinations et transforme les pires cauchemars en réalité. Le scénario de « Obscure » relève davantage, de manière totalement assumée, de la série B que du film d’auteur. Mais il fait son office.



L’intérêt.

Simple adaptation d’un titre PS2 sorti il y a deux ans déjà, "Obscure The Aftermarth" est ce que appelle un "survival horror" : un jeu vidéo dans lequel le joueur doit tenter de rester en vie dans un environnement peu engageant. Bref un jeu qui fait peur, pour peu, évidemment, que l’on ait peur du noir et des monstres sanguinolents. Au final, c’est une étrange impression qui se dégage de ce titre. D’un côté, il ne révolutionne en rien le genre et peut même parfois irriter avec ses angles de vues pas toujours pratiques et sa mécanique de jeu qui contraint à alterner entre les personnages pour résoudre les énigmes et progresser dans l’histoire. De l’autre, il s’en dégage un certain charme et un je-ne-sais-quoi de sympathique. Peut-être est-ce dû à ses graphismes et à sa bande-son réussis. Ou au fait qu’il ne se prend jamais réellement au sérieux. L’histoire est ainsi émaillée de passages à l’humour potache, comme cette jeune fille qui veut bien donner son corps à la science mais "plus tard", parce qu’elle a fait le choix de le donner aux hommes "tout de suite". Ou ce message placardé dans un couloir : "Perdu ma copine à la soirée du samedi 2 mars. J’y tiens beaucoup. Récompense à qui me donnera le moindre renseignement". Réussi sans être incontournable, "Obscure The Aftermath" a quoi qu’il en soit un atout de taille : les jeux de ce genre sont, sur PSP, extrêmement rares.

Les plus

Graphismes de qualité

Humour potache


Gentiment stressant



Les moins

Quelques énigmes tordues

Un peu sombre

Caméras irritantes


addresse de l'article : http://blogs.lesechos.fr/article.php?id_article=3327